QUEDLINBURG, rencontre improbable d’un poilu français et d’un piou-piou belge

Quedlinburg, ville historique allemande, inscrite au Patrimoine de l’Unesco avec toutes ses maisons en colombages est située en Saxe-Anhalt.

A proximité de cette ville, un camp de prisonnier est construit…

Au hasard des archives, on sélectionne deux soldats français et belge ayant survécu à 4 années d’emprisonnement dans ce camp de Quedlinburg.

quedlinburg prisonniers francais infanterie

Instituteur à Ferrières, près de Lourdes, dans les Hautes Pyrénées, Marcel Courrède fait son service militaire de 1910 à 1912.

asu roumont et combat btx

Aux premières heures de la Grande Guerre sur le territoire de Belgique, le 22 Août 1914, le caporal Courrède est blessé aux combats de Ochamps près de Bertrix. Il reçoit les premiers soins à l’ambulance du château de Roumont puis est fait prisonnier par les Allemands, alors qu’il était mobilisé avec le 83ème régiment d’infanterie français. Il est transféré avec de nombreux frères d’armes vers le camp de Quedlinburg  durant toute la durée de la guerre pour être libéré fin Décembre 1918.

 

asu courrede bertrix

asu quedlinburg logo mark

 

asu verleye carte du feu

Soldat du 8ème régiment d’infanterie de ligne belge, Aloïs Verleye, né à Gosselies, est fait prisonnier et envoyé au camp de Quedlinbourg durant les quatre années de guerre et est également libéré avec l’armistice en Novembre 1918.

vereye sdt 8ème reg lig belg gosselie

asu verleye dos carte portrait

2 thoughts on “QUEDLINBURG, rencontre improbable d’un poilu français et d’un piou-piou belge”

  1. J’aimerais entrer en contact avec la personne qui a retracé les soldats du 8e régiment. Mon arrière-grand-père belge en faisait parti et j’ai des cartes postales de lui des camps de prisonniers. J’ai vu qu’il a été fait prisonnier le 23 août 1914 d’après les documents que j’ai et est resté dans differents camps pendant 4 ans aussi.

  2. Quatre années d’emprisonnement, quelle horreur! Etaient-ils confinés dans le camp ou participaient-ils à des activités industrielles?
    Nous nous plaignons de trois mois de confinement à domicile, en famille, avec tout le confort quotidien…
    Les seuls à plaindre sont les isolés, les exclus, les malades, les sans-abris, …

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