Portrait de Emile Joseph Edmond Dupas.
Il est le 27 Mars 1893 à Tertre en Belgique.
Le 6 août 1914, vers 4 heures, les batteries du 3A s’engage sur le plateau de Cointe à Liège et ouvre le feu sur le terrain en avant de la ligne Boncelle-Embourg.
Après la bataille de Liège , en Août 1914,une réorganisation de la 3ème Division d’Armée définit une nouvelle réorganisation du 3ème régiment d’artillerie avec 2 groupes ;I/3A : 49ème, 50ème et 51ème batteries et II/3A : 37ème, 38ème et 39ème batteries.
En 1916, I’artillerie de la 3DA est centralisée en une brigade d’artillerie constituée de deux régiments (3A & 9A).
Le 3A se présente en trois groupes:
I/3A : 37ème, 38ème et 39ème batteries,
II/3A : 40ème, 41ème e et 42ème batteries,
III/3A : 43ème, 44ème et 45ème batteries.
Le 13 août la retraite se poursuit vers Louvain. La 3DA se replie dans la position fortifiée d’Anvers. Le I/3A participa aux combats d’Aerschot.
La brillante conduite des troupes constituant le 3A valut au Régiment I’inscription « Liège » sur son étendard.
Le Régiment occupe diverses positions dans la position fortifiée d’Anvers notamment dans le secteur Walhem – Wavre-Ste-Catherine.
Les 49ème et 51ème batteries participent activement à la défense de Termonde au début de septembre. La 50ème batterie appuye le I/12 vers Rymenam et Boortmeerbeek, les autres batteries suivent le 11ème de Ligne sur la route Kraai – Venne – Keerbergen.
Au cours de la retraite vers la position fortifiée d’Anvers, le Régiment se distingue en protégeant le repli des troupes de la division.
La citation « Anvers » accordée par l’Ordre Journalier de l’Armée du 21 juin 1930 aux régiments et aux groupes récompense les efforts fournis par nos artilleurs pour la défense de la position fortifiée.
Le 3A gagne l’Yser à Nieuport où il fait son entrée le 11 octobre 1914. Après avoir pris et organisé plusieurs positions, les Ier, IIème bataillons & l’état-major/3A sont mis à la disposition de l’Amiral Ronarch Commandant la brigade de fusiliers-marins français en vue de la défense de Dixmude.
Jusqu’au 9 novembre, ces unités participent aux brillants faits d’armes de la brigade de fusiliers-marins français dans la tête de pont de Dixmude.
Pendant ce temps la 43ème batterie du III/3A s’illustre à Nieuport et les 44ème et 45ème batteries se distinguent à St-Georges.
Le 3A occupe divers secteurs et participe journellement aux duels d’artilleries.
Au printemps de 1918, les Allemands lancent les offensives dans des directions diverses, offensives qui purent être enrayées.
Dans son désir d’atteindre le Pas de Calais, I’ ennemi décide de prendre le saillant d’Ypres à revers en attaquant les lignes belges.
L’attaque montée dans le plus grand secret se produit le 17 avril 1918 à l’aube. Soutenu par une formidable artillerie, I’ennemi aborde notre front entre Merckem et Langemarck, secteur tenu par quelques bataillons des 3è, 9è et 4è Divisions d’Armées.
Toute l’artillerie de la 3è Division d’Armée est en première ligne et grâce à un service d’observation bien organisé, à une connaissance parfaite du terrain et à une liaison étroite avec I’ infanterie elle est, pour la défense, une aide puissante et reconnue.
La journée mémorable de Merckem vaut, au Régiment, une nouvelle citation « Merckem » à inscrire sur son étendard et les boucliers des I, II et III/3A.
En septembre 1918, le 3A était au repos dans la région Bambecque – Oostcappel (département du Nord) quand il est averti qu’il fera partie d’un groupement sous les ordres du général Jacques pour la conquête de la Crête des Flandres. Ce groupement comprend les 3DI (à laquelle appartient le 3A), 9DI et 128DI française.
Le secteur d’attaque pour la 3DI est un terrain de grande lutte reconquis sur l’ennemi par les Britanniques. Il s’étend au sud-ouest et au sud de la forêt d’ Houthulst. Le sol est bouleversé, troué d’entonnoirs, dépourvu de couverts; il n’est guère franchissable pour l’infanterie en dehors des passerelles et des pistes; quelques mauvais chemins de colonne permettent un passage difficile à l’artillerie.
Les Allemands, redoutant une nouvelle poussée, profitent de la nuit pour battre en retraite et s’organiser aux lisières d’Hooglede.
Tandis que l’infanterie qui avait combattu pendant deux jours et avait subi des pertes sérieuses, passe en réserve, le 3A est mis à la disposition d’une division française, qui reçoit la difficile mission d’enlever le village d’ Hooglede. Des tentatives infructueuses amenèrent le Haut Commandement à monter une nouvelle opération de grand style et nos batteries se livrèrent à l’écrasant travail de la constitution de dépôts de munitions dans des conditions qu’il est bien difficile de s’imaginer.
Dans la nuit du 13 au 14 octobre 1918, le 3A fait mouvement vers le secteur à l’est de Moorslede pour soutenir l’infanterie de la 3DI qui va marcher à la conquête de la Lys.
Emile DUPAS en uniforme