La « belle époque », période entre 1900 et 1914 définie par la population en 1919 car les prix de consommation étaient six fois moins élevés qu’après la grande Guerre.
La « belle époque » c’est aussi des grandes évolutions technologiques comme l’électricité, la photographie, le cinématographe, le téléphone, l’aviation avec les zeppelins et les aéroplanes…
Les trains vicinaux à vapeur traversent de nombreux villages des Ardennes et offrent le moyen d’acheminer le bois et les marchandises diverses pour la vie quotidienne.
Malgré toutes ces innovations, la région ardennaise reste encore marquée par une rudesse de la vie avec un manque de confort et de bien-être qui lui confère une grande distance avec la modernité de l’époque.
Sur cette image on constate que le tunnel sous le château semble en cours de travaux et peut-être terminé, il reste dés lors à bâtir les frontons en moellons de pierre qui marquent ses entrées. Le tunnel fut creusé entre 1890 et 1891 pour permettre une liaison plus rapide avec le village de Corbion, proche de la frontière française.
Les maisons bourgeoises que l’on aperçoit sur le Quai des Remparts furent détruites le 11 Mai 1940 lors de l’ invasion des Allemands a la seconde guerre mondiale.
Il y avait notamment la maison des Vicaires, la Brasserie des Remparts de Mr Dachy et la villa du docteur Corbiau.
Vers 1900, l’Hôtel de France, géré par les époux Deville, est en plein essor et sa convivialité le transforme en un lieu de villégiature hautement considéré dans les guides touristiques de l’époque.
Plus tard, il sera repris par André Liegeois et Maria Scheys,fille cadette du célèbre Désiré Scheys cité dans une page sur la Résistance lors de la Grande Guerre.
Endroit situé sur les anciens remparts au pied du château-fort avec le moulin banal qui servit à l’époque de Godefroy. Les bâtiments de type industriels étaient des ateliers de l’entreprise Gérard & Didier.