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Acremont; Arthur Poncelet, maréchal-des-logis au 2ème Régiment d’Artillerie

Titulaire de la carte du feu

Originaire d’Acremont près de Jéhonville et petit village de l’entité de Bertrix, Arthur Poncelet est Maréchal-des-Logis au 2ème Régiment d’Artillerie .

Jean-Luc Poncelet, petit-fils d’Arthur apporte des précieuses explications sur le parcours de son Aïeul;

Mon grand-père, Arthur Poncelet, était de la Classe de 12. Il faisait donc son service militaire depuis deux ans quand le conflit éclatata.

Le 4 août 1914, Il était, en tant que Caporal, affecté au fort de Dandoy réputé invincible. Ils furent à peine bombardés, les Allemands les encerclant dans un premier temps pour continuer leur avancée par la suite.

Fin août, il parvînt avec d’autres à quitter le fort de nuit. Il rentra à Acremont pour s’y cacher. Il faut savoir qu’à ce moment-là, plusieurs soldats français s’y cachaient déjà suite à la terrible bataille de Luchy s’étant déroulée à quelques centaines de mètres du Village.

En février 1915, des filières étaient organisées pour regagner le Champ de bataille. Il partit avec son camarade Ghislain de Neufchâteau. Liége était le point de ralliement où ils passait la Meuse à un certain pont où la sentinelle allemande était saoulée.

Il rejoignit les Pays-Bas avant d’atteindre l’Angleterre. C’est ainsi qu’il se trouva sur le Front de l’Yser, inondé, gazé …

Quand la guerre de termina, il resta encore mobilisé une année.

Il n’aimait jamais parler de la cette guerre, de ce qu’il y faisait. Il fermait toujours la télévision quand on montrait cette guerre ou montait dormir.
Il a été président de la CAP durant plusieurs années et Président des Anciens Combattants jusqu’à sa mort en 1976

Extrait de l’historique de l’artillerie de forteresse sur la ceinture de forts de Namur;

Le 18 août 1914, au matin, l’aile droite allemande commence son vaste mouvement d’enveloppement.
Le général von Bülow, commandant la IIème armée, a l’ordre de faire tomber Namur et charge de l’opération le général von Gallwitz qui décide d’attaquer entre les forts d’Andoy et de Maizeret.
Il dispose de deux corps d’armée et de 400 bouches à feu, dont 4 batteries de mortiers de 30 cm.5 autrichiens et 1 batterie de mortiers de 42 cm.
Le Bombardement commence le 21 août à 11 heures, avec une violence inouïe, sur les forts de Marchovelette, de Maizeret et d’Andoy.
Des obus géants s’abattent sur le premier et provoquent l’évasion d’une partie de la garnison, qui sort épuisée de la terrible épreuve ; Gallwitz règle, dans la soirée, la mise en place de ses troupes. La 5ème armée française devancée sur la Basse-Sambre par la IIème armée allemande renonce à l’attaque ordonnée, le général Lanrezac détache trois bataillons en renfort à Namur ; ils y arrivent le 22 à 6 heures et vont renforcer la défense du secteur d’attaque, entre le fort de Cognelée et la Meuse.