Bastogne – 7 Janv. 1916 ; inauguration du monument allemand
2 thoughts on “Bastogne – 7 Janv. 1916 ; inauguration du monument allemand”
Bonjour, j’ai vu un monument à Houffalize, le premier soldat français tombé en Belgique, son nom est Sébalt.
Si vous avez des connaissances dans cette ville?
Pat.
Bonjour Patricia, Michel et les amis de ce site,
l’image N°2 est issue du livre « Heldengräber… » dont voici la traduction du commentaire: Monument pour les combattants dans le cimetière communale de Bastogne pour les honorables combattants allemands et français.
Maintenant, qui sont ces soldats enterrés, quand sont-ils morts, où sont-ils morts, autant de questions qui nous sont posées ?
Un premier élément de réponse se trouve dans le premier tome de « L’invasion allemande » des pères Nieuwland et Schmitz, page 11 « premières escarmouches ». Le texte relate une brève rencontre entre les cavaliers allemands et français: » C’est le 7 aout … Arrivés à Bastogne vers 8 heures du matin, une trentaine de dragons français firent une reconnaissance dans la direction de Bourcy, à l’est de la ligne de chemin de fer Bastogne-Gouvy. A 500 mètres de la halte de Bizory, ils subirent la fusillade d’allemands qu’abritaient, de l’autre côté de la voie ferrée, des bois et le talus du chemin de fer… Deux des leurs, Pierre Gentilhomme et Michel Ride, y trouvèrent la mort. Huit autres, plus ou moins blessés, furent ramenés à Bastogne et soignés au séminaire et chez les pères fransicains. Le lieutenant Louis de Chauvenet, de Saint-Quentin, mortellement blessé, ne pût être transporté; les allemands le trainèrent, sur une distance de 300 pas, jusqu’à la maisonnette de Bourcy, où il reçut les soins de M. le docteur Gribomont. M l’abbé Mazy, après lui avoir prêté son ministère, aida à le transporter, sur une civière de fortune, au Séminaire, où il mourut le 8 août. … »
Ces malheureux soldats français font partie des premiers français tués sur le sol belge. Le malheur du premier tué français en Belgique revient au brigadier Henri Sébalt, tué le même jour vers 7h au matin à Houffalize. Il partage son malheur avec deux autres cavaliers français tués à Martelange le même jour et plus ou moins à la même heure. Houffalize conserve d’ailleurs la mémoire du valeureux et suicidaire brigadier (pour ceux qui ont lu ou liront l’histoire de ce cavalier à la page 55 du même tome) sous la forme d’un monument.
Actuellement le cimetière communale de Bastogne possède un petit carré militaire de la première guerre mondiale et Pierre Gentilhomme, cavalier au 22éme Dragon, y repose encore avec 26 autres victimes et un civil (inconnu) tué en 1940. Il y a aussi un russe (inconnu) pour le restant, ce sont tous des soldats français morts après le 11/11/1918.
Je profite de cette intervention pour demander si quelqu’un connait le nom du premier soldat allemand tué en Belgique et le nom du premier soldat allemand tué en province de Luxembourg ?
Merci pour votre attention.
Merci à Patricia et Michel pour la partage de ces deux beaux clichés.
Bonjour, j’ai vu un monument à Houffalize, le premier soldat français tombé en Belgique, son nom est Sébalt.
Si vous avez des connaissances dans cette ville?
Pat.
Bonjour Patricia, Michel et les amis de ce site,
l’image N°2 est issue du livre « Heldengräber… » dont voici la traduction du commentaire: Monument pour les combattants dans le cimetière communale de Bastogne pour les honorables combattants allemands et français.
Maintenant, qui sont ces soldats enterrés, quand sont-ils morts, où sont-ils morts, autant de questions qui nous sont posées ?
Un premier élément de réponse se trouve dans le premier tome de « L’invasion allemande » des pères Nieuwland et Schmitz, page 11 « premières escarmouches ». Le texte relate une brève rencontre entre les cavaliers allemands et français: » C’est le 7 aout … Arrivés à Bastogne vers 8 heures du matin, une trentaine de dragons français firent une reconnaissance dans la direction de Bourcy, à l’est de la ligne de chemin de fer Bastogne-Gouvy. A 500 mètres de la halte de Bizory, ils subirent la fusillade d’allemands qu’abritaient, de l’autre côté de la voie ferrée, des bois et le talus du chemin de fer… Deux des leurs, Pierre Gentilhomme et Michel Ride, y trouvèrent la mort. Huit autres, plus ou moins blessés, furent ramenés à Bastogne et soignés au séminaire et chez les pères fransicains. Le lieutenant Louis de Chauvenet, de Saint-Quentin, mortellement blessé, ne pût être transporté; les allemands le trainèrent, sur une distance de 300 pas, jusqu’à la maisonnette de Bourcy, où il reçut les soins de M. le docteur Gribomont. M l’abbé Mazy, après lui avoir prêté son ministère, aida à le transporter, sur une civière de fortune, au Séminaire, où il mourut le 8 août. … »
Ces malheureux soldats français font partie des premiers français tués sur le sol belge. Le malheur du premier tué français en Belgique revient au brigadier Henri Sébalt, tué le même jour vers 7h au matin à Houffalize. Il partage son malheur avec deux autres cavaliers français tués à Martelange le même jour et plus ou moins à la même heure. Houffalize conserve d’ailleurs la mémoire du valeureux et suicidaire brigadier (pour ceux qui ont lu ou liront l’histoire de ce cavalier à la page 55 du même tome) sous la forme d’un monument.
Actuellement le cimetière communale de Bastogne possède un petit carré militaire de la première guerre mondiale et Pierre Gentilhomme, cavalier au 22éme Dragon, y repose encore avec 26 autres victimes et un civil (inconnu) tué en 1940. Il y a aussi un russe (inconnu) pour le restant, ce sont tous des soldats français morts après le 11/11/1918.
Je profite de cette intervention pour demander si quelqu’un connait le nom du premier soldat allemand tué en Belgique et le nom du premier soldat allemand tué en province de Luxembourg ?
Merci pour votre attention.
Merci à Patricia et Michel pour la partage de ces deux beaux clichés.
Jean-François