Soltau est situé en Allemagne, au coeur du triangle composé de 3 villes ; Hambourg, Brême et Hannovre, dans la Basse-Saxe.
Plus de 70.000 prisonniers de guerre occupent ce vaste camp construit dans les marais et composé de 70 baraquements et un second camp annexé.
Un tiers des prisonniers de guerre viennent de France, un tiers de Russie et le dernier tiers provient d’Italie, d’Angleterre et de Belgique.
La situation des prisonniers pourrait paraître privilégiée en regard de celle de leurs frères d’armes qui sont empêtrés sur le front.
Les obligations rigoureuses de la captivité, le désarroi face à l’impuissance de lutter pour leur patrie, l’amertume devant l’exil et l’éloignement de leurs familles et compagnons d’armes, toutes ces circonstances contribuent à rendre douloureux le sort des prisonniers.
Les pays alliés ont immédiatement considéré leurs combattants captifs avec compassion de telle sorte que chacun a instauré des élans de solidarité afin de rendre leur détention moins pénible.
Un rapport du Comité Central de Saint-Adresse ( le gouvernement belge est en place dans cette petite ville contigüe a Havre) édité en 1916 décrit Soltau comme suit;
Soltau est le camp le plus considérable au niveau belge, il est subdivisé en 2 camps et de nombreuses colonies.
En Septembre 1915, 2767 Belges sont détenus à Soltau et 17.000 dans les colonies.
Il existe pour le camp entier un comité de bienfaisance intégré dans toutes les parties de ces colonies avec comme président l’adjudant Vrancken Julien du 11ème régiment de ligne.
Environ 2000 prisonniers sont nécessiteux d’aide de toutes sortes.
Remarquez la réalisation de la plaque « souvenir » porte-photos accrochée au mur de la chambre, elle est l’œuvre d’un soldat qui l’aura sculptée dans un large panneau d’aggloméré de bois.
La laverie est bien équipée et le staf préposé aux travaux de blanchissage et nettoyage du linge semble très appliqué aux tâches quotidiennes même si la propagande allemande nécessite davantage d’assiduité !
Le soldat Gillard Edouard du 14ème régiment de ligne de forteresse écrit une carte postale, à son épouse de Saint-Hubert, montrant ses copains de détentions qui rêvent de liberté !
Le 8 Mars 1916, le s/officier de gendarmerie WALLON Alfred écrit une carte à Edouard WALLON, le fontainier de Paliseul.
Bonjour et merci pour ce beau travail de mémoire !
Avez-vous sur Soltau des infos sur le caporal Gendrot capturé le 29 mars 1918.
Je suis à la recherche de renseignements concernant le frère de mon grand-père Mary Théodule, originaire d’Ecaussines (Hainaut) Belgique. Il était sorti vivant du camp de soltau mais était devenu sourd.
Bonjour,
Mon grand-père Gérard Rousseau, fait prisonnier au fort d’Embourg en Belgique, est passé par ce camp. Son matricule de prisonnier était PB2747, j’ai un document de la Croix Rouge en attestant. Il est également passé par le camp de Hittfeld, je n’ai pas de renseignements sur ce camp mais j’ai une photo.
Si mes documents sont utiles pour le site, c’est avec plaisir que je les transmettrai.
bonsoir, merci pour ce site qui a pu me présenter ce camp dans lequel mon arrière grand-père Hue André Cyrille de Le Loreur dans la manche; y resta en captivité de mars 1918 à décembre 1918 après être fait prisonnier à Hargincourt. il appartenait au 294e régiment d’artillerie.
le parrain de mon pêre soldat belge et prisonnier de guerre 14 18 à Soltau se nommait Alphonse Lehaire était originaire de Deulin ou sa famille exploitait la ferme du château. Il était né en 1886 et son frère Joseph Lehaire était aussi prisonnier mais je ne sais pas si c’était dans le même camp.
On m’a raconté que l’oncle Alphonse devait travailler dans les fermes pendant sa captivité.
J’aimerais avoir des renseignements sur lui.
bonjour Monsieur ,
je viens de découvrir que mon arrière grand père Hamard Auguste Raphaël Pierre est resté 7 mois prisonnier dans ce camps .
Je suis maintenant à la recherche de l’activité qu’il occupait dans ce camp et d’informations concernant les conditions de vie … Ces photos donnent un aperçu et cela est très bien , un beau travail de mémoire..
A sa libération en janvier 1919 , il est resté hospitalisé plus de 2 mois à Paris Plage …