Après les lourds combats du 23 Août 1914, pas moins de 72 maisons sont incendiées et la réhabilitation est indispensable pour réaffecter les logements et les corps de ferme impactés par la guerre.
Peu de traces existent sur le village sinistré et les images suivantes témoignent de l’état avant le conflit et après guerre. Imaginons les multiples tortures subies par la population, la férocité des envahisseurs qui n’hésitent pas à fusiller 17 habitants du village. Les scènes sont désolantes; pillage des maisons, fuites des animaux de ferme en détresse, cadavres de soldats jonchant les rues, blessés français abandonnés dans ce désarroi…
extraits de : L’Invasion Allemande de Schmitz & Nieuwland
Ci-après, un casque à pointe allemand offert par Marc STILMANT de Monceau (commune de Bièvre). Dans le cadre de ses activités avec son entreprise de location de containers de déchets, monsieur Stilmant a repéré ce vieux casque allemand. Il nous l’a offert gracieusement et désormais c’est dans une vitrine souvenir que ce précieux objet se présente dans son état d’origine.
Le 135e régiment d’infanterie
Le 135e régiment d’infanterie est un régiment de l’armée française, stationné à Angers. À la fin du 19ème siècle, le régiment occupe temporairement la caserne Tharreau de CHOLET avant de s’installer à ANGERS, caserne Desjardins.
Il s’y installe en 1902, malgré la fin des travaux en 1903.
Au début de la Première Guerre mondiale, le Corps quitte la caserne dans la matinée du 5 août 1914. Il gagne le front en train.
Le régiment est engagé dans la région de Bièvre (Belgique), où en août il perd 1 111 hommes, tués, blessés ou disparus. Fin août, il reçoit l’ordre de se replier vers la frontière.
Quelques braves jeunes gens de CHOLET morts sur le champ de bataille à Bièvre.
L’ancien cimetière militaire franco-allemand de Graide Station fut réalisé en 1917 avec la concentration des croix disséminées sur le champ de bataille. les exhumations des dépouilles mortelles furent pénibles et très difficiles avec faible recherche d’indices sur les soldats français et davantage de vigilance à propos des cadavres allemands.
Entre-deux guerre, ce cimetière est démantelé et les victimes sont acheminées dans les nécropoles avoisinantes, notamment à Maissin et Anloy. Quelques pierres existent encore ainsi que la souche du monument avec ses inscriptions.