Jean Majou est né le 8 Février 1873 à SAINT ROBERT, petit village à une vingtaine de km de la ville d’AGEN dans le Lot & Garonne
Jean MAJOU est appelé sous les drapeau en 1893 et est affecté au 7ème régiment d’infanterie en garnison à Cahors.
La mobilisation, début Août rappelle les régiments d’active et les jeunes réservistes qui passent dans les effectifs de guerre.
Les plus anciennes classes sont versées dans l’armée territoriale , la plus ancienne est celle de 1893 dont Jean Majou fait partie… L’armée territoriale est également mobilisée entre le 3 et le 13 Août 1914.
Il a alors 41 ans lorsque la guerre éclate et il est incorporé comme brancardier.
Le brancardier est considéré comme non-combattant et n’est pas armé. Le seul objet qui puisse le différentier est le brassard de la croix rouge qui devrait garantir son intégrité devant l’ennemi.
Convaincus que la guerre serait rapidement menée à son terme, les états-majors minimisent le besoin de brancardiers et avec le conflit de position, la demande est très importante. Ces secouristes de première ligne se retrouvent au beau milieu du « no man’s land » a croiser les blessés , les morts, les cadavres des deux camps dans la boue, les odeurs nauséabondes de la putréfaction…
Souvent, ils rencontrent les brancardiers allemands en évitant de se regarder, se saluer ou se parler pour accomplir les tâches qui leurs sont attribuées.
Les musiciens attachés au fanfares militaires des régiments sont, la plupart du temps, réquisitionnés pour renforcer les effectifs de brancardiers. Jean MAJOU fait partie de ce contingent.
Personnel du service médical du 209ème régiment d’infanterie
Médaille de la Victoire, Croix du Combattant, Médaille Commémorative de la Grande Guerre, trois médailles honorant la participation du soldat brancardier MAJOU.
Retrouvailles des Anciens Combattants du 209ème rég. d’infanterie devant le palais de justice d’Agen.
Jean MAJOU est décédé le 24 Septembre 1953 à SAUVAGNAS