Un cheminot de Longlier tué par une bombe à Fouquereuil-lez-Béthunes le 24 Avril 1918

Félix Mathieu est né à Respelt le 30 Janvier 1889.

Son père se prénomme Jacques Joseph et sa mère, Marie Clémentine Deronet.

En 1912, il épouse Victorine Duchêne de Longlier.

Soldat milicien 2è classe, volontaire de guerre au 13ème régiment de ligne, il est mobilisé au Chemin de Fer pour être conducteur de motrice.

len longlier gare intérieur

len bel war reg mathieu page 1

len bel war reg mathieu page 2

len cheminots de guerre

len bel war reg mathieu page 3

 

len plaque commémorative gouv prov arlon

len fouquereuil place gare

Région de Béthune ; faits similaires à Félix MATHIEU

Lors de la cérémonie d’inauguration de la plaque aux cheminots décédées au cours de la Grande Guerre, M. Robert (inspecteur principal des chemins de fer du Nord) rappela quelques faits relatifs aux trente personnes inscrites sur la plaque :

len agents de chemin de fer du nord béthune

La première victime fut un mécanicien de Béthune, Sey Charles, tué sur sa machine en gare de Wavrin, le 9 octobre 1914, alors qu’il conduisait un train d’évacuation venant de Lille. Un peu plus tard, le 21 mars 1915, madame Delrue, garde barrière à Lillers fut tuée par une bombe d’avion au moment ou elle traversait le passage à niveau pour fermer les barrières. Le 26 juin 1915, Vaneemsberghe Paul, mécanicien à Béthune, fut blessé mortellement par un éclat d’obus à la porte de son habitation en rentrant du travail. Couteau Henri, surveillant chef des manoeuvres à Fouquereuil, tué par un obus. Cet agent a été l’objet de la citation suivante : « Malgré les violents bombardements de la gare de Fouquereuil a conservé le plus grand calme et a dirigé le service des manoeuvres avec un parfait sang-froid, donnant ainsi un bel exemple de courage, mortellement blessé à son poste ». Duhamel Jules, aiguilleur à Fouquereuil. Chrétien Paul, homme d’équipe à Fouquereuil, tué au cours d’un bombardement par obus. Tabary Fernand, homme d’équipe à Fouquereuil, blessé par une bombe d’avion et mort deux mois plus tard des suites de ses blessures. Hardy Félix, homme d’équipe à Fouquereuil, tué par une bombe d’avion. Namont Paul, pointeur à Berguette, tué en gare par un éclat d’obus et objet de la citation suivante : « A toujours assuré son service avec courage et sang-froid au cours de nombreux bombardement. A été tué à son poste par un obus ». Wicquart Henri, cantonnier sur la ligne de Berguette à Armentières, tué par un obus le 8 mai 1917. Dubos Henri, cantonnier sur la même ligne et affecté au même passage à niveau que Wicquart, tué le 10 août 1917 par une bombe d’avion tombée sur la maison du garde. Gruson, chef de manoeuvre à Béthune, tué par une bombe d’avion. Bertrand Jules, chauffeur à Béthune, tué à Calais, le 17 mars 1915, au cours d’un bombardement par Zeppelin. Boucry Alphonse, chauffeur à Béthune, tué par un éclat d’obus à Lapugnoy. Carré Etienne, chauffeur suppléant à Saint-Pol, tué par une bombe d’avion. Mielet Eugène, visiteur à Fouquereuil, atteint sur tout le corps par des éclats d’obus dans son atelier le 28 avril 1918, est décédé quelques heures après.Guffroy Benoît, mécanicien à Béthune, tué par un obus en gare de Lillers, cité à la direction de l’arrière dans les termes suivants : « Le 7 mai 1918, en gare de Lillers, a été mortellement atteint par l’explosion d’un obus. Avait toujours donné pendant de longs mois dans les gares bombardées de la région de Béthune les preuves les plus belles de courage et de sang-froid ». Rocquet Louis, tourneur à Béthune, tué par une bombe d’avion au cours d’un bombardement à Béthune. Bray Emilien, porteur d’avis à Béthune, sapeur au 5e génie, mortellement atteint par un éclat d’obus en gare d’Amiens, cité en ces termes : « le 23 avril 1918 assurant le service dans la gare d’Amiens, violemment bombardée, a fait preuve de beaucoup d’abnégation ». D’autres sont morts aux Armées : Desaulty Robert, expéditionnaire à Saint-Pol tué à Champenoux le 14 septembre 1914. François Fernand, porteur d’avis à Merville, fils du chef de gare actuel de Raismes, tué le 2 mars 1916 dans un des violents combats de l’Artois. Duhamel François, homme d’équipe à Lillers, tué à Etenhem (Somme) le 24 septembre 1916. Logez Henri porteur d’avis à Bruay, décédé des suites de blessures reçus dans sa région de Soissons, le 4 novembre 1917. Vailler Albert, expéditionnaire à Chocques, caporal au 233e d’infanterie, objet de la brillante citation ci-après : »caporal d’une grande bravoure. au cours d’une contre-attaque s’est fait tué sur place après avoir épuisé toutes ses grenades ». Vanlerberghe Maurice, porteur d’avis à Violaines, blessé au cours des combats livrés à Pintheville le 2 mai 1915. Décédé le 12 du même mois. Sacleux Auguste, ajusteur à Saint-Pol, sergent-chef pilote à l’école militaire d’aviation d’Etampes, tué dans un accident d’avion le 15 août 1916. Ayant précédemment servi dans l’infanterie où il avait été blessé et avait été l’objet d’une citation. Pourel Henri, manoeuvre à Saint-Pol, tué le 20 juillet 1916, dans une attaque sur le front de la Somme. Beurrier Arthur, employé de la voie à Don, disparu au bois d’Ailly, dans la nuit du 4 au 5 mai 1916. Kosien Lucien, cantonnier à Beuvry, tué aux Eparges le 21 avril 1915.

 

 

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