Elie Chenot est né à Chassepierre le 28 Août 1893.Son père se prénomme Auguste Michel et sa mère Marie Clémence Leclerc. Elie était plombier-zingueur.
Elie Chenot est enrôlé le 15 Septembre 1913 avec le matricule 3402.
Incorporé dans la 4ème division d’armée belge, 3ème bataillon d’artillerie, il participe aux 4 années de guerre avec le grade de maréchal-des-logis en 1918.
Il succombe le 20 Septembre 1918 à la boulangerie militaire de GAPAARDHOEK à POLLINKHOVE..
Extraits des explications sur la boulangerie militaire Gapaardhoek
Le bâtiment en brique de Gapaardhoek, à l’intersection de la Romanestraat et de la route Ypres-Veurne, est une cuisine principale de la Première Guerre mondiale. Le bâtiment a probablement été construit en 1917. De là, la nourriture est distribuée dans tout le cantonnement de Lo-Pollinkhove. Le cantonnement de Lo-Pollinkhove est situé derrière la deuxième ligne belge, dans le secteur de Nieuwkapelle.
Lors de la guerre de tranchées, les unités militaires sont soumises à une rotation : après une période de garde dans les tranchées, elles peuvent passer une période en « demi-repos » dans les cantonnements, à une dizaine de kilomètres en arrière des tranchées. Durant cette période, les soldats sont soumis à des exercices et à des activités.
Le Gapaardhoek, situé le long de la route Furnes-Ypres, est accessible par train. Outre les casernes, d’autres installations militaires apparaissent également. À partir d’août 1917, un Parc Divisionnaire est créé, où sont entreposées toutes les ressources qui n’étaient pas utilisées à cette époque (comme les véhicules, le matériel de génie, etc.). Par ailleurs, un Parc des Vivres sera aménagé, où des denrées alimentaires seront distribuées. Et comme dans la plupart des autres camps, il existe un centre de réunion où se déroulent les appels nominaux.
Le cantonnement ne sert pas exclusivement au cantonnement des troupes belges. Des unités françaises furent également cantonnées au cantonnement de Lo-Pollinkhove pendant la guerre, notamment en juillet 1917 et à partir d’octobre 1918, lors de l’offensive de libération alliée.
Bien qu’à dix kilomètres du front, le cantonnement de Lo-Pollinkhove, comme les autres cantonnements de la région, n’est pas à l’abri des bombardements allemands. Certes, à partir de l’automne 1917, le cantonnement fut occasionnellement bombardé.
De nombreuses infrastructures militaires sont construites en brique dans le cantonnement de Lo-Pollinkhove notamment. cuisines et casernes. Ces bâtiments sont construits très simplement.Aujourd’hui, il ne reste que la cuisine sur le Gapaardhoek, à l’intersection de la Romanestraat et de la N8.