Gustave Bauwin est né le 21 août 1883 à Saint-Gilles (Bruxelles).
Son père, Pierre, a travaillé sur la construction du Palais de Justice de Bruxelles orchestrée par le Roi Léopold II. Ensuite, il est devenu surveillant des travaux à Champion , près de Cognelée, pour la construction en 1888-9 des forts namurois, dirigé par le général Brialmont et ordonné également par le Roi Léopold II…
Son demi-frère , Ernest, né en 1876 est devenu ingénieur et a oeuvré pour les services des armées belges. Il a notamment collaboré à la réhabilitation des forts dans le secteur de Namur après la première guerre mondiale.
Il avait une soeur nommé Ernestine, née en 1881
Il est entré sous les drapeaux le 26 Décembre 1904. Son matricule est 14494
Avec le grade de lieutenant, il commande la 2ème compagnie du bataillon des troupes de chemin de fer, formée le 3 février 1915 et composée de deux compagnies.
Fin de l’année 1913, une nouvelle réorganisation a été effectuée, elle prévoit également une compagnie de troupes de chemin de fer.
A partir de l’année 1874, cette unité est la première d’une série de cinq sociétés spéciales. Les sous-officiers et les hommes de cette unité portent fièrement le numéro 1 comme signe distinctif sur leur uniforme bleu. Cet uniforme bleu est remplacé, en 1915, par une tenue kaki.
La société, située dans les casernes de Borgerhout, possède un polygone composé d’une forge, une menuiserie, un hangar avec des wagons et du matériel ferroviaire, qui sert à la formation des pelotons de destruction.
Leur mission n’est pas d’exploiter le réseau ferroviaire, mais de réparer les brèches et de détruire les voies ferrées.
La compagnie est commandée par le capitaine-commandant Eugène Lefebvre.
À partir du 25 août 1913, la compagnie construit des trains blindés pour les raids et les reconnaissances.
Le lieutenant Gustave Bauwin, qui faisait auparavant partie de cette unité, a rejoint la compagnie dans la forteresse fortifiée de Namur.
Lorsque la défense d’Anvers semble anéantie, la société est mise au travail pour renforcer ses défenses.
Au moment de la chute d’Anvers, la société réussit à atteindre Ostende sous la direction énergique du lieutenant G. Bauwin.
La compagnie a joué un rôle important dans la bataille de l’Yser en octobre 1914.
Le bataillon des chemins de fer est formé le 3 février 1915. Le bataillon est composé de deux compagnies ; le capitaine Verscheeren commande la première compagnie. La deuxième compagnie est commandée par le lieutenant Bauwin. Le commandant du bataillon de chemin de fer composé de 800 hommes a confié à sa première compagnie tous les travaux liés au rail normal. La deuxième compagnie est affectée au chemin de fer de quartier.
Pendant les années de guerre, le bataillon est chargé de la construction de plusieurs lignes de chemin de fer nécessaires au transport d’hommes et de toutes sortes de matériaux. Il est également responsable de l’exploration et de la réparation éventuelle des pistes endommagées.
Après une campagne lourde de reconquête de la Flandre, il décède suite à l’épuisement à l’hôpital militaire de Cabour à Adinkerke le 27 octobre 1918. Sa dépouille mortelle est enterrée au cimetière de La Panne avant d’être exhumée et ramenée au cimetière de Champion
Bonjour je vois le nom de Fisette Jules ancien élève de l’Athenée Royal Bovesse Namur. Mort pour la patrie. Je crois qu’il a un lien parental avec ma grand mère Fisette Suzanne épouse Capelle Fernand Lieutenant Colonel Vétérinaire 14.18
https://gw.geneanet.org/phbauwin?lang=fr&n=bauwin&oc=0&p=gustave+ernest&type=tree
Voici le lien qui renseigne la généalogie Geneanet appartenant à Philippe BAUWIN que nous remercions chaleureusement pour les précisions nécessaires à la véracité de cet article sur ce Héros; Gustave Ernest Bauwin, son grand-oncle .
Après plusieurs recherches sur l’endroit de sa sépulture, Philippe Bauwin nous apporte cette réponse:
» La sépulture a été supprimée par la commune malgré les protestations de la famille et le fait qu’il s’agissait d’un héros de guerre »
Il y a quelques erreurs dans l’article: son père était Pierre (comme dans l’acte de naissance) et non Philippe.
Son frère Ernest n’était pas son frère ainé du même prénom qui n’a pas vécu (né en 1876 et décédé en 1879) mais son demi-frère Ernest né d’un second mariage, né le 07/11/1896.
Pour le reste article très intéressant sur mon grand oncle.
Merci