Le Tour 2015 sur les traces de la bataille de la Somme pour son centenaire
Quelques mots sur François Faber, vainqueur de la grand boucle et héros de la grande guerre
La bataille de la Somme s'est déroulée du 1er juillet au 18 novembre 1916 et elle est considérée comme l'une des plus grandes opérations militaires de la Première Guerre mondiale. Elle est souvent évoquée comme étant un tournant dans la conduite de la guerre, tant par les moyens considérables en hommes et en matériels engagés que par la durée de ces combats désastreux.
Après les échecs répétés de 1915, les Alliés décident de lancer une grande offensive le 1er juillet 1916 afin de percer sur le front allemand et soulager la pression sur le secteur de Verdun. En quelques minutes, malgré une préparation d’artillerie sans précédent, les britanniques perdent à eux-seuls près de 20 000 hommes. Très rapidement le conflit s’enlise et s’étend jusqu’en novembre 1916.
3 millions de soldats ont participé à cette bataille et le bilan des pertes reste incertain. On les estime à environ 1 060 000 hommes toutes armées confondues, dont 445 000 morts ou disparus…
Surnommé le "Géant de Colombes", François FABER est né le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton, dans l'Eure. Son père est luxembourgeois.
Après avoir exercé plusieurs petits boulots (garçon de café, ouvrier, manoeuvre …), il découvre le cyclisme et décide de faire carrière.
Il participe pour la première fois au Tour de France en 1906 mais doit abandonner.
L'année suivante, il termine à la 7ème place, puis à la seconde en 1908 avant de remporter l'épreuve en 1909.
Durant ses huit ans de carrière, il remportera aussi la classique Paris – Roubaix en 1913, le Paris – Tours et le Paris – Bruxelles en 1909.
Le 5 mai 1915, il apprend la naissance de sa fille Raymonde. Le 9 mai 1915, le Caporal Faber est abattu sur le front de l’Artois, alors qu’il tentait de porter secours à des camarades blessés.
Son corps ne sera jamais retrouvé. Il fait partie des 600 000 noms de l’Anneau de la Mémoire, située à Notre-Dame-de-Lorette, au pied de la colline où il a perdu la vie.