Le Sergent fourrier DOYEN Jacques Joseph du 18ème régiment de ligne
né à Fléron, le 5 Mars 1897 et domicilié à Jupille.
décédé de maladie, le 10 Mars 1918 à St Jean- Cap-Ferrat
8ème et 18ème de ligne
———————————
Le 18ème Régiment d’infanterie de ligne est issu d’un dédoublement avec le 8ème de ligne au milieu de la guerre.
A la mobilisation, le 8ème de ligne se trouvait en garnison à Laeken, d’où il fut transporté, le 3 août 1914, par chemin de fer sur Rhisnes près de Namur.
Il participe vaillamment à la défense de la Position Fortifiée de Namur, après s’être dédoublé en 28ème de ligne.
Le 8ème de forteresse est cité à l’ordre du jour de la P.F.N. pour sa magnifique conduite lors des journées des 21, 22 et 23 août1914.
Après la pénible retraite fin Août 1914, le 8è et le 28è régiment de ligne, par suite des nombreuses pertes subies, sont fusionnés et forment le nouveau 8ème de ligne, à 3 bataillons.
Il prend part aux combats de Termonde et de là gagne l’Yser, où il s’illustre plus spécialement à Tervaete.
Le 18ème de ligne est formé le 26 décembre 1916, des 3ème et 4ème bataillons du 8ème de ligne et de la 4ème compagnie du III/14.
A partir du 20 janvier suivant, il occupe successivement les secteurs de Ramscappelle (s/S Rijkenhoek), Het Sas-Boesinghe, Merckem, s/S.-E. de Boesinghe (Poelcappelle-Kortekeer-Langemark).
Relevé dans la nuit du 16 au 17 avril par des unités de la 10 D.I., le régiment prend, dès la journée même du 17, position entre Langemarck et St-Julien (secteur anglais Elverdinghe-Brielen).
Il y reste jusqu’au 19 mai. Le 28 juin, le 18ème prend la garde dans le secteur sud de Dixmude (St-Jacques-Cappelle) d’où il s’élancera, le 29 septembre suivant, à l’assaut des lignes ennemies, provoquant la chute immédiate de Dixmude et poussant en avant jusqu’au canal de Handzaeme.
Le 14 octobre, le régiment reprend l’offensive en direction de Cortemarck-Thourout. Elle, Breskens, Ruddervoorde, Hertsberghe, Hansbeke, Canal de dérivation de la Lys, constituent les étapes sanglantes mais glorieuses du Régiment qui, à l’armistice, occupe la rive droite de l’Escaut, devant Meirelbeke, prêt à de nouveaux combats.