Monsieur Laurent Henri Franckson est né le 12 Septembre 1884.
Il exerce le métier de chaudronnier
Marié le 15 Mai 1907 à Jupille-sur-Meuse avec Catherine Dumoulin.
Je vous fais part ici de documents photos, d’un monument situé dans un cimetière de la région Liégeoise, et qui concerne un membre de la famille tombé pour la Belgique. Les hasards de la généalogie étant ce qu’ils sont, ils vous amènent à faire de bien belles découvertes. Si vous pratiquez un tant soit peu cette forme d’étude, vous comprendrez aisément la variante des orthographes du Patronyme qui me tient à coeur.
Richard Francson
Le 4 Août, 6 brigades d’infanterie allemande, appuyées chacune de deux batteries de mortiers de 210 mm et tout le 2e corps de cavalerie, sont regroupées sur le front à Aix-la-Chapelle, Eupen et Malmedy.
La cavalerie franchit la frontière. Le 5, l’infanterie d’assaut allemande se met en place.
La nuit du 5 au 6 août, le 89ème grenadiers allemand contourne le fort de Pontisse et débouche au cimetière de Rhées au milieu d’un bataillon du 11ème de ligne belge qui bivouaquait en dehors du cimetière, en plein champ. Les Belges s’encourent vers le cimetière ou vers les deux petits terrils qui se trouvent au sud-ouest de celui-ci. Les Allemands occupent le hameau de Rhées.
Des soldats belges endormis dans la grange de la ferme Rousseau sont tués ainsi que des civils. Les Allemands descendent sur Herstal où ils espèrent effectuer la jonction avec le 90ème fusiliers.
Le 12ème de ligne belge s’est retranché dans les maisons en bas de Herstal. Les colonnes allemandes sont reçues avec un feu nourri et se retirent sur Rhées.
Des bataillons allemands s’étaient approchés aussi du fort de Liers via un chemin creux. Mais le fort finit par les apercevoir grâce à son phare puissant. Les obus du fort sèment le désarroi.
Deux compagnies se retrouvent à Vottem où un feu nourri accueille son avant-garde. Ce qui subsiste de ces deux compagnies reflue vers Rocourt dans une carrière. Après une escarmouche meurtrière, les chasseurs allemands rejoignent Lixhe.
La 32ème de ligne belge effectua une sortie et fit prisonnier 260 hommes dont le lieutenant comte von Moltke, petit-neveu du célèbre maréchal !
Des civils les acclamaient, croyant qu’ils étaient des Anglais. L’état-major belge crut avoir affaire avec de parlementaires. L’escouade allemande fit feu et tue le commandant MARCHAND
Rhées est ensuite repris. Mais cette attaque-surprise amène Leman à se retirer au fort de Loncin et de renvoyer toutes les troupes qui devaient protéger les intervalles entre les forts vers l’armée belge qui se trouvait sur la Gette, à deux jours de marche de Liège.
A Liège, les allemands avaient l’embarras du choix pour l’endroit où ils allaient installer leurs canons. Les douze forts isolés refusent de se rendre mais sont bombardés par des obus de 210, puis de 305 et 420 mm.
Les forts se rendent les uns après les autres du 8 au 16 août. Le 15 août, un obus de 420 mm éclate dans le magasin à poudres du fort de Loncin. L’explosion tue 350 défenseurs. Leman y est retrouvé presque mourant par les Allemands.
Le fort de Pontisse est fortement ébranlé aussi. Lors des rares visites on peut voir des pans entiers des plafonds qui sont tombés. Cela s’explique aussi du fait que le béton n’était pas armé, contrairement aux fortifications construites par les français. Conformément au plan allemand, la ville, sa citadelle et la plupart de ses ponts sont pris. Pendant ce temps, la 1re et la 2e armée allemandes passent la Meuse, et se déploient de Hasselt à Huy.