Le curé Magonette de Les Bulles raconte;
" Le 24 Août 1914 au matin, vers 8 heures, un soldat allemand abat mon paroissien Alphonse Farinelle d'un coup de fusil près de sa maison. Il était âgé de 40 ans et marié depuis 3 mois.
Le bourgmestre arrive et très vite on nous rassemble avec une trentaine de villageois pour nous promener dans les rues de Les Bulles en nous menaçant et nous exposant à des situations ridicules de maltraitance…
Revenu près de l'église, un officier allemand catholique me déclare que deux nouvelles personnes sont condamnées à mort sous prétexte que l'on avait tiré sur leurs troupes depuis la maison Ricaille. Et c'est donc Alfred Ricaille et Marcelin Herbeuval qui furent désignés pour ce triste sort. J'apprendrai plus tard que ces deux personnes furent choisies presqu'au hazard en ayant une attitude d'effrayés et une mauvaise conscience. Pendant que l'église était incendiée, l'exécution eut lieu devant la population prisonnière. Les dépouilles mortelles restèrent sans sépulture pendant la journée et la nuit suivante."
Le monument aux morts de Les Bulles et ses inscriptions
Dans les années 1948-49, la sœur d’Alphonse Farinelle bêche le jardin situé près de la maison familiale de Les Bulles et découvre l’alliance de son frère en retournant la terre.
Quelle stupéfaction et quelle émotion de découvrir ce bijou qui fut certainement défini comme véritable relique suite aux évènements passés.