Vers 1900, l’immigration française escomptée au Manitoba est insuffisante pour supplanter celle venant de l’Ontario et de l’étranger : Islandais, Russes et Ukrainiens…
Le Manitoba ne devint donc pas une province francophone.
Cependant la colonie francophone, maintenant centrée sur Saint-Boniface, demeure importante et très vivante…
Dans la soirée du Dimanche 2 Août 1914, il apparut qu’une guerre européenne engage la Grande-Bretagne. Le peuple canadien, préoccupé par une terrible crise économique suite à de mauvaises récoltes dans les Prairies, répond avec grand patriotisme à l’appel des Alliés pour refouler l’ennemi.
MANITOBA, province de l’Ouest du CANADA, envoit ses jeunes gens au secours des Européens vers les fronts de la 1ère guerre mondiale.
Parmi ces héros manitobains inscrits sur les monuments, on découvre quelques noms de soldats français et belges dont les familles viennent d’émigrer vers la belle province canadienne.
Tous ces noms sont des Manitobains conscrits en France et décédés, loins de chez eux, sur leurs terres d’origine en 1914-18.
Ils sont inscrits sur les plaques du mémorial des guerres à Saint-Boniface, ville de Winnipeg, province de Manitoba.
Cette page est dédicacée à la famille Wanlin de Notre-Dame de Lourdes et particulièrement en mémoire à leur Aïeul;
Alphonse Victore WANLIN,
né le 11 Mai 1921
Décédé au front lors de la seconde guerre mondiale, le 10 avril 1945
Carabinier, matricule: H/614481
Royal Winnipeg Rifles
Copyright; Photo property; Roger Wanlin
sépulture au cimetière militaire canadien de Holten en Hollande.
« Thank You — The Royal Winnipeg Rifles »
It will be 70 years ago on April 21 that the Royal Winnipeg Rifles, under their fearless commander Col. Fulton, reached the outskirts of Appingedam, Holland. The battle to liberate the city was not an easy one as there were several obstacles that had to be dealt with. On April 24, 1945, the city was declared completely liberated, which ended a five-year occupation by an unwanted brutal enemy.
As soon as the people heard this, they came out of their respective shelters to meet their liberators. This, however, was somewhat difficult due to language problems. Nevertheless, there was a friendly relationship established. They found their liberators were largely young men — coming from Canada and leaving behind families and friends to bring us freedom. The greatest sacrifice, however, was the loss of their comrades lost in battle. This left deep and lasting scars.
The City of Appingedam is aware of your sacrifices and realizes that our freedom was obtained at a high cost. We wish hereby to thank the Royal Winnipeg Rifles most heartily for their sacrifices. At the same time, we also want to thank the families of the soldiers and the community of Winnipeg for their supporting roles.
On behalf of the City of Appingedam.
With kind regards,
K. Pot — The mayor of Appingedam