Jean-Marie Delobbe est né à Mazée le 22 Janvier 1891.
Son père se nomme Léon et sa mère Joséphine Goffin
Il est cultivateur.
Après la longue période de guerre, il reprend les travaux à la ferme et, le 11 Février 1926, il épouse Marie Marguerite Berthe BINON à Vireux-Molhain, commune proche de la frontière dans la pointe de Givet( France)
En 1909, il effectue un service militaire de 2 années dans l’artillerie et est rappelé lors de la mobilisation de guerre début Août 1914. Il obtient 8 chevrons au front gagnées lors des 4 années de guerre dans l’angoisse et la détresse avec une présence interminable sur les champs de bataille de l’Yser.
portait de Jean-Marie Delobbe lors du service militaire.
En 1918, les divisions d’armées belges dédoublent de nombreux régiments d’artillerie pour accentuer le nombre de batteries de tir pour l’offensive finale de la délivrance de la Flandre.
La Citation ci-avant, avec décoration de la Croix de Guerre, est signée du chef de corps du 16ème régiment d’artillerie, le Lieutenant-colonel DEMOLDER.
Capitaine-commandant en Décembre 1913, Armand Demolder sert à l’état-major de la 4ème division belge. Le 30 Novembre 1914, il devient sous-chef d’état-major du général Michel. En Juin 1917, il commande le groupe de canons longs dans l’artillerie lourde. Il est alors élevé au grade de major. Le 2 février 1918, il sert au 16ème régiment d’artillerie pour en devenir après la guerre, le 22 Avril 1919, chef de corps de ce régiment avec le grade de lieutenant-colonel.
Il devient lieutenant-général en 1930.
Le 16ème régiment d’artillerie a été formé le 2 février 1918. Il comprend 4 groupes :
1er groupe (canon de 105 mm h. à 2 batteries),
2ème groupe (Obusier 155 mm S. à 2 batteries),
3ème groupe (Obusier 6 pouces à 2 batteries); le maréchal-des-logis DELOBBE (matricule 1210) est affecté à la 2ème batterie de ce groupe.
4ème groupe d’artillerie territoriale (2 batteries M.V.D. et 1 batterie de mortiers 75 Schneider.)
Tous ces groupes appartenaient auparavant à d’autres régiments : les batteries de 105mm(haut) provenaient de l’ancien 7ème régiment d’artillerie mis à la disposition de l’armée britannique à Ypres devenu le 13ème artillerie.
Dans la suite, dissoutes dans le courant de l’année 1917, ces batteries réarmées de C. 105 L. sont versées d’abord au 1er régiment d’artillerie lourde puis dans les divisions d’armée. Celles de la 4ème Division d’Armée firent partie du 4ème Artillerie avant de passer au 16ème Artillerie.
Le groupe d’obusiers 155 S. fut créé dans le courant de l’année 1917 et fit partie du 4e Artillerie.
Le groupe d’obusiers 6″ fut créé dans le courant de l’année 1917 et fit partie du 16 Artillerie.
L’Artillerie territoriale fit précédemment partie du 4 Artillerie.
Au moment où le régiment fut formé, la 4 Division d’Armée occupait le secteur de Merckem. Les II, III, IV groupes du 16 Artillerie se trouvaient dans ce secteur même, tandis que le 1er groupe du 16 Artillerie était en position de flanc près d’Hazewind (secteur de Nieucapelle).
Relevé en février 1918, il reprit position fin mars, dans le secteur de Nieucapelle attribué à la 4 D.A. puis dans celui de Woesten et de Dixmude-Loo.
Pendant l’offensive, le régiment fut tactiquement disloqué. Les groupes furent mis successivement à la disposition de celle des 4e ou 10e D.I. qui passait en première ligne.
C’est ainsi qu’ils participèrent le 28 septembre 1918 à la prise du château Blanckaert puis, les jours suivants, à l’enlèvement de Woumen, d’Eessen et de la crête de Clercken.
Lors de la bataille Thourout-Thielt, le régiment marche avec la 4ème division d’armée par Handzaeme, Cortemarck, Thourout, Aeltre et se trouve le 20 octobre devant le canal de dérivation de la Lys (Landeghem) ; il termine la guerre sur la rive ouest de l’Escaut au nord d’Eecke.
A droite, avec ses Frères d’armes en 1916.
Portrait du Maréchal-des-logis Delobbe à la fin de la guerre.
Après guerre.
» Merci beaucoup pour l’insertion sur votre site des informations concernant mon grand père qui d’une certaine façon , retrouve à nouveau ses compagnons de guerre.
C’était surtout l’esprit de fraternité et la vie quotidienne avec ses compagnons d’infortune qui ressortaient souvent de ses récits et je pense qu’il occultait volontairement la part la plus sombre de ce qu’il avait vécu
La suite de sa vie s’est poursuivie simplement ; avec beaucoup de philosophie ,d’ouverture d’esprit et d’amour de son prochain. »