17 Février 1934
Vêtu de son costume de montagne, le Roi Albert 1er décide de prendre quelques heures pour s’adonner à l’escalade dans la région de Namur. Accompagné de Van Dyck, son fidèle valet de chambre, le Roi arrive à Boninne par la route d’Hannut.
Tout deux s’engagent dans le chemin à droite du château de Boninne vers les pics rocheux surplombant la vallée de la Meuse à Marche-les-Dames.
Après quelques exercices le long des parois rocheuses, le Roi s’adresse à Van Dycke et lui annonce une petite prolongation en précisant qu’il redescend au pied des rochers tandis que son valet est prié de l’attendre durant une heure environ.
Cependant les heures d’attente se prolongent et la nuit est proche. L’angoisse envahit le coeur du valet qui parcourt rapidement le chemin qui sépare l’endroit où le Roi l’a quitté. Il appelle désespérément le Roi et imagine qu’il aurait pu prendre un autre chemin pour regagner la voiture…
Affolé par la voiture vide, Van Dycke alerte de rares gens qui passent et persévère dans les recherches . Il est maintenant 19 heures et désespéré, Van Dycke contourne la vallée pour revenir
au pied des rochers à Marches-les-Dames puis il se rend au village et prévient la Cour à Laeken( Bruxelles).
L’aide de camp de service, le capitaine Baron Jacques, part dans une première voiture vers 19h00. Une seconde voiture quitte à son tour la capitale avec à son bord le comte Xavier de Grunne et le docteur Nolf.
Le comte de Grunne est président du Club Alpin belge et connaît bien ces pics rocheux, il organise les recherches à l’aide de lampes médiocres qui rendent les progressions très laborieuses.
Le Baron Carton de Wiart, propriétaire du château de Brumagne situé en face de Marches-les-Dames, arrive sur le site et participe également aux recherches.
Soudain, le capitaine Baron Jacques trébuche dans un cordage et l’instant tragique glace le sang des chercheurs.
Le corps sans vie du Roi gît sur le sol en pente, la tête vers le bas, les bras tendus comme pour saisir un appui. Une plaie profonde est visible sur le crâne, son corps était souillé de terre et maculé de sang.
Avant l’aube, la dépouille mortelle du Roi est rapatriée vers Laeken (Bruxelles) et après quelques soins et préparatifs on l’étendit sur un lit avec un petit crucifix en ivoire qu’il avait reçu d’un Congolais.
La Reine Elisabeth, morte d’inquiétude, fut prévenue du drame et à la vue de son royal époux, elle s’effondra dans la détresse et la torpeur…
90 ans aujourd’hui 17 Février 2024 que le Roi Chevalier s’est éteint accidentellement à Marches les Dames, à quelques km de notre domicile actuel. Plusieurs effigies, plaques, tableaux, ouvrages et bustes décorent notre habitation en hommage à l’illustre Roi.
17 février 2018 : Même si je n’étais pas né le 17 février 1934, cette date était fréquemment mentionnée par mes parents et mes grands-parents; moi-même je ne peux m’empêcher de me souvenir du jour; je l’associe avec mon grand-père Auguste Clerx qui passa 4 ans dans les tranchées comme médecin militaire et mon grand-oncle Georges l’Olivier qui fut tué en 1916, alors qu’il n’avait que 22 ans…
17 février 2017, 83 années se sont passées depuis cette triste journée qui a mis en émoi une nation meurtrie par le deuil de son Souverain, le roi Chevalier …
17 Fevrier 2014
Avec le temps qui passe, la mémoire s’estompe; pas de commémoration nationale et le site de Marches-les-Dames dépourvu d’entretien rendent cette journée bien triste dans le cœur des Belges qui pensent, avec le centenaire de la guerre aux nombreux soldats morts en héros!
Une journée de commémoration s’est déroulée ce Dimanche à la pointe du Grognon à Namur ainsi qu’à Marches-les-Dames avec la participation d’un détachement militaire et de très nombreux porte-drapeaux, sympathisants et autorités militaires et communales.
Lien de l’Avenir.net;
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140216_00434139
17 Février 2012
Aujourd’hui, 78ème anniversaire de la mort de notre ROI CHEVALIER,
Une pensée respectueuse pour ses glorieuses prestations de chef des armées belges durant la Grande-Guerre.